vendredi 29 mai 2009
Il fait beau et chaud
Je n'en peux plus d'attendre désespérément ces piqures de Moustiques-Cyborg, ayant survécu à plusieurs vagues d'erradication chimiques, et dôtés désormais de super-pouvoirs et d'un outillage très sophistiqué, perforant les revêtements les plus résistants. Je pense d'ailleurs que la filière textile devrait sérieusement réfléchir aux améliorations techniques à apporter à nos fringues. J'attends qu'un couillu décide de sortir une gamme, genre Mosquito-Warriors et que Car-glass adapte sa pub en changeant un trou de la taille d'une pièce de un euro pour un trou de la taille d'un moustique...on aurait là une version moderne du Kid de chaplin avec nos amis les bêtes en gamins farceurs....
Je noircis là, par ce qu'en fait, il n'y aurait que les femelles qui piquent...si, si, me demandez pas comment "ils" savent, mais je les crois !. Le mâle Moustique de toute façon, ne visant pas mieux qu'un homme dans une cuvette de toilette, c'est du simple bon sens.
Par contre je n'ai jamais su si ils volaient en couples, ou les males d'un côté, et les femelles de l'autre...si vous avez des infos, je suis preneur. J'imagine qu'ils doivent se spécialiser par secteurs : foot pour les garçons, cuisine pour les filles, et qu'après ils se retrouvent pour se raconter leur soirées comme les petites frappes de réservoir dog, en s'indignant sur les parfums et aérosols merdiques qu'ils sont obligés de s'ingurgiter avant de déguster leur pinard (cette année, ya comme un arrière goût "fraîcheur Pin des Landes").
Je reviens au Soleil, qui va faire une entrée élégante dans notre univers quotidien...c'est vrai qu'avec un voisin à 150 Millions de kilomêtres, pas besoin de double vitrage. Bref, un copain classieux qui n'exige plus, comme à nos ancètres, qu'on lui sacrifie un nouveau-né, une récolte, et que sais-je. Dans la bande des 4 (éléments), c'est le seul qui ne se fait pas payer d'honoraires :
- la terre il y a longtemps qu'on se bat et qu'on paye pour en avoir un petit bout, même si c'est au détriment de la vie d'autrui et même si il faut tuer pour ça,
- l'eau, idem. Il y a un couillon, genre poète, qui a dit que" la différence entre le désert et l'oasis, ça n'est pas l'eau, c'est l'homme". Visionnaire le gars, moi basique je constate qu'au plus il y a d'hommes (surtout ceux-la) au moins il y a d'eau...c'est moins poétique, mais plus pratique. Bref, on paye,
-l'air, et bien on y est depuis quelques années dans quelques grandes métropoles, où il n'est plus rare de croiser des gens portant des masques à filtre sur le visage et qui vont se prendre une petite dose d'Oxygène à l'apéritif,
Le soleil, c'est encore gratuit, mais c'est par ce qu'il a tout compris : De toute façon, les recettes, les dons seraient détournés avant le retour au bercail...c'est long 150 millions de kilomêtres, il s'en passe des choses.
On peut quand même le saluer et le remercier, après tout, il "ne brille que pour les vivants". On va même essayer (on est plusieurs, et on est motivés) de faire bien fructifier la richesse que tu mets à notre disposition...où comme l'a dit Philippe Montillier"que serait la lumière, sans les êtres qui la perçoivent"
Que la lumière soit (Citation de AC/DC) et que nous en soyons dignes !
C'est mon dernier mot Jean-Pierre (oui, le soleil s'appelle Jean-Pierre !)
lundi 25 mai 2009
Quand faut y aller…
Quelle jolie idée que celle d'écrire, de penser que l'on pourrait savoir raconter, exprimer, imaginer, de se rêver lu par quelques uns, et sans aller jusqu'à avoir du talent, oser se laisser prendre à la magie des mots, des accents, des ponctuations.
Une fois que l'on se lance et que l'on ose aligner les mots, se demander quel sujet va mériter de se voir effeuiller étaler scruter, quel thème choisir, par où commencer ? Nos vies, nos envies, nos difficultés, nos frustrations, nos espoirs, tellement de sujets, petits ou grands qui méritent un peu de temps, de recul, de réflexion, juste pour voir si l'on peut alimenter la spirale des mots qui porte le progrès du monde.
De toute façon il faut se lancer, le style prime avant tout et le geste est autoporteur, alors les rieurs pourront toujours railler, et les railleurs rire, je vais me lancer, et comme disait le poète « c'est toujours mieux que de jouer au foot ».
jeudi 21 mai 2009
Un scandale sans objet
mercredi 13 mai 2009
Torpeur & Vigilance
mercredi 6 mai 2009
1 français sur 6 en dessous du seuil de pauvreté..
vendredi 1 mai 2009
1er Mai : faites du travail !
A la fête des mères, fêtons donc nos mères. A la fête des grands mères, fêtons nos grands mères. A la fête d'Halloween, fêtons les citrouilles (et pas nos belles mères). A la Saint-Valentin, ravivons la flamme bien tiède de nos amours endormis. Etc, etc...jusqu'à la Fête du Travail, fêtons le travail.
Et bien non justement. A la Fête du Travail, on chôme.
Ah ben mince alors, moi qui croyais que c'était l'ennemi numéro un le chômage !
C'est fini tout ça ! Au départ, la Fête du Travail, c'était une inspiration ouvrière. La Fête des Travailleurs que ça s'appelait. Aujourd'hui il reste encore un musée : la fête de l'huma. On y mange des merguez et on s'y retrouve en musique et en famille : ça c'est le bon côté. C'est aussi le moment où l'on ne sait pas vraiment choisir entre le buffet et la potiche, à moins que ce ne soit entre la Buffet et le potache. Pauvres ouvriers, ils méritent mieux que ça...
Aux premiers temps, la Fête du Travail était une journée pour demander la réduction du temps de travail à 8 heures par jour. C'est peut-être ça qui a lancé le mouvement, car force est de constater que du travail, y en a de moins en moins, du "payé" en tout cas...
Mais où est-elle donc la joie de travailler ? Que dis-je la fierté de travailler ! Le plaisir de retrouver les copains/les copines du boulot ? Où est passé la satisfaction du travail bien fait ? Le sentiment d'appartenance à une entreprise comme à une seconde famille (sans pour autant tomber dans le paternalisme d'ailleurs) ? Qu'est-ce qui a fait disparaître l'envie de progresser ensemble, de voir un projet commun grandir grâce aux talents de chacun ?
Idyllique comme point de vue ? Pourquoi ?
Je rappelle que la fondation d'une entreprise c'est l'affectio societatis : littéralement ce qui nous réunit, ce que nous avons en commun pour faire projet, pour faire société. Chacun est important, chacun a son rôle, de l'ouvrier au patron. Et si il en manque un seul, l'entreprise est forcément différente. Dans une PME, l'absence d'un seul est remarquée. Ce n'est pas le cas partout. J'aime les PME.
Et si la Fête du Travail était finalement une occasion de redéfinir ensemble, tous les membres d'une même entreprise réunis, les valeurs que nous partageons et qui font que nous sommes ensemble, en quittant les points de vue dinausoriens du "patronat" et des "travailleurs" qu'on nous inflige pitoyablement à défaut d'autre chose.
Je forme un souhait : l'an prochain, chez Hom&Ter, nous utiliserons ainsi le 1er Mai. Nous en ferons une vraie fête du travail. Et pour compenser ce jour usuellement chômé, nous accorderons un jour pour la Fête du Repos : qui nous en empêchera ?
Au moins nous ne perdrons pas le sens des mots et surtout le sens du mot Travail, le seul mot qui rende l'homme digne, où qu'il soit sur la planète.