mardi 22 décembre 2009

Merci


Merci à ceux qui nous ont précédés d’avoir ouvert des brèches là où il leur était dit « qu’il ne fallait pas aller ». Merci à eux de n’avoir pas suivi le troupeau des moutons bêlants qui sont venus grossir les rangs des boulots pépères, des carrières tracées et de la réussite financière.

Merci à ceux qui nous ont précédés d’avoir conservé d’autres valeurs que l’argent là où il leur était dit « que l’argent il en faut !». Merci à eux d’avoir ainsi laissés ouverts d’autres sentiers, certes bien étroits, mais qui sentent si bon la liberté.

Merci à ceux qui nous ont précédés d’avoir parlé là où il leur était dit « que de toute façon c’est comme ça et qu’on n’y pouvait pas grand chose». Merci à eux d’avoir ainsi permis à l’espérance et à la créativité de révéler leurs trésors.

Merci à ceux qui nous ont précédés d’avoir rêvé à des choses impossibles là où il leur était dit « qu’il fallait être raisonnable ». Merci à eux d’avoir réussi, ne serait-ce qu’une seule fois, pour montrer qu’impossible n’existait plus.

Merci à ceux qui nous ont précédés d’avoir entrevus les petits signes là où les puissants ne voient que des détails de l’histoire. Merci à eux de nous avoir évité ainsi de perdre plus tôt notre fragile humanité.

Merci à vous nos aînés qui n’avez pas éteint vos consciences et qui avez mis vos vies au service de ce que vous sentiez juste même s’il n’y avait pas grand-chose à gagner et sûrement à perdre votre propre intérêt.

Merci d’être et d’avoir été ce que vous serez toujours pour nous. Des éclaireurs.

Puissions-nous ne pas vous décevoir et servir au mieux nos enfants. Vos petits-enfants.

dimanche 2 août 2009

S’impliquer dans sa vie

De toute façon on ne peut rien faire, nous ne sommes que des pions dans l'échiquier mondial, les politiciens et les financiers mènent le monde, dans nos entreprises les patrons ne partagent pas, dans nos couples nous n'avons pas le temps, nos enfants sont dans leur monde, la terre je ne peux rien faire dans mon coin, quand à moi, je n'ai même pas le temps de penser à moi.

A partir de là, tout est dit. Encore quelques dizaines d'années à ce rythme et on aura eu une vie bien remplit, une Vie !

Comment sortir de ce train train, de cette fatalité, sans passer par les extrêmes ou se retirer du monde ?

Avant d'essayer quoi que ce soit, pourquoi ne pas tenter de trouver une réponse, un truc simple qui dépend juste de nous. S'impliquer ! Faire de tous les moments quotidiens un enrichissement personnel, vivre pleinement ici et maintenant, vivre en conscience.

Facile à dire, facile à faire… en restant simple et en se demandant ce qu'on pourrait apporter de personnel à notre travail, à nos enfants, à nos compagnes, nos amis, ou à la terre, un peu de nous de ce que nous sommes de ce que nous ressentons de ce qui nous fait vivre et vibrer.

A nos enfants leur parler de nous, leur faire partager des moments, les amener à découvrir les ressources de la terre, la beauté des paysages, des monuments, des livres, des films et surtout ne pas les laisser seuls face à leur avenir une télécommande à la main.

A nos patrons leur parler de nos envies de nos compétences de notre place dans l'entreprise, et jouer le jeu, s'impliquer sur chaque action, être concentré sur l'ensemble de ce que j'apporte ou je pourrais apporter, faire des choix, les partager, les assumer, et avancer en étant responsable, pas en attendant que l'entreprise s'occupe de moi.

Bref faire des choix en toute conscience trouver sa place et laisser exprimer qui je suis et puis s'apercevoir qu'en changeant son quotidien, on influence notre entourage.

Avant tout impact sur la famille, le travail, la terre ou Wall Street, l'«implication» nous apporte un bénéfice immédiat, un questionnement sur nos motivations profondes, un lien entre ce que nous vivons aujourd'hui et où nous souhaitons aller. Un vrai temps pour soi, une rencontre avec qui nous sommes, un temps qui nous fait avancer, qui nous fait grandir.



mardi 23 juin 2009

Manger, boire, respirer « sain » ? : Réponse mathématique et sagesse des anciens

André Malraux a dit « le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas », et par spiritualité il faut, selon moi, entendre la réconciliation avec les lois de la nature. Un retour aux sources et aux fondamentaux, est nécessaire : Respirer, boire et manger sainement…sans ce tiercé gagnant, il y a peu de chance que la spiritualité, « casaque claire, toque foncée », vienne se placer en outsider…

J’ai donc pris un papier, une calculatrice, un stylo pour un petit exercice permettant de mesurer ce qu’un être humain consomme en air, eau et nourriture tout au long de sa vie, quand il a la chance de faire partie de la fraction nantie de l’humanité.

Prenons donc une espérance de vie de 81 ans, soit à peu près 30000 journées de 24 heures.

Dans une journée de 24 heures, nous inspirons et filtrons dans nos poumons 10000 litres d’Air, soit près de 880000 microbes, si on passe la journée sur les Champs-Elysées par exemple, et 500 si on la passe en forêt de fontainebleau !

Nous buvons aussi 1 litre d’eau (avec ou sans nitrate ?) et nous mangeons 1 kilo de nourriture (excès de graisse ? de sel ? de sucre ?).

En fin de vie, nous aurons respiré 300 Millions de litres d’Air et nous aurons bu et mangé l’équivalent de 2 camions de 30 tonnes…pas étonnant qu’on se traîne comme une voiture asthmatique, d’autant plus que cela se fait généralement sans changer de filtres : mêmes poumons (filtre à air), mêmes reins (filtre à essence), même foie (filtre à huile) et mêmes intestins (notre centrale portative de recyclage et élimination des déchets).

Le corps humain est une petite merveille comparée à la plus fabuleuse des mécaniques, et son entretien procède de réflexes simples : Prendre l’air, boire et manger sainement…si cette hygiène de vie n’est pas respectée, les cellules s’encrassent, et vont décider de faire appel à un tonton flingueur pour faire le ménage : la maladie…

Cette vision volontairement provocatrice et décalée, est proche de celle dispensée dans le Charaka Samhita, ouvrage fondateur de Ayurveda, la "Science de la Vie", née en Inde il y a plus de 3500 ans, et qui considère l’alimentation comme le 1er traitement :

« Quand le régime est mauvais, les médicaments sont inutiles, quand le régime est correct, les médicaments ne sont pas nécessaires »

Qu’est-ce qu’un bon régime et une bonne hygiène de vie ?

« Il faut que tu respires », comme le chante Mickey 3 D, et si possible au grand Air, et loin des zones urbaines,

Pour l’alimentation, les anciens sages fondateurs de l’Ayurveda, nous recommandent de respecter les 6 caractéristiques suivantes de votre alimentation quotidienne:

Produits du terroir: privilégier les aliments naturels de votre lieu de vie,

Produits de saison: A chaque saison, ses fruits et ses légumes. Notre corps aussi a ses saisons…

Produits frais: Au-delà de 48 heures, les toxines commencent à se développer…

Harmonie de goût : il y en a 6 (Sucré, Acide, Salé, Amer, Piquant, Astringent). L’alimentation moderne fait la part belle aux 3 premières S-A-S, pensez aux 3 autres…A-P-A, comme "pas de bonne pêche sans de bons appâts"

Harmonie de couleurs : La nature est harmonieuse, colorée, nos assiettes doivent l’être également,

Esprit de préparation : C’est cette règle qui est la plus souvent oubliée chez les occidentaux : pensez à ce que vous préparez, et soyez à ce que vous mangez et partagez avec vos amis, votre famille…mettez y de l’intention, du partage, de la convivialité,..

Considérez ce message de + de 3500 ans, comme la 1ere prescription de la médecine universelle et intemporelle, celle qui nous relie à la Terre…Il s’agit simplement d’y lire un peu de notre histoire et de notre projet.

dimanche 21 juin 2009

La sirène de Copenhague


Je n'ai pas peur mais je suis inquiet. Dans moins de 6 mois maintenant, l'ensemble de ce qui compte de "décideurs" sur la planète va devoir prendre des mesures exceptionnelles pour enrayer une catastrophe programmée. 2025, quinze ans, voilà le temps, le peu de temps qu'il nous reste pour éviter de tomber dans l'irréversible.
A ceux qui ne veulent voir dans l'entame de ce petit texte qu'un énième discours de rabat-joie pessimiste incapable d'une confiance à toute épreuve dans l'exceptionnel talent de l'espèce humaine à se sortir de toutes les situations, je rappelle à ceux-là qu'ils ont plus souvent fait partie des débuts que des fins, des Vichy que des De Gaulle, des abris anti-atomiques que des premières lignes, des gros 4x4 plutôt que des vélos.
Les évènements du dernier siècle à eux seuls suffisent à comprendre à quel point nous ne consentons pas au réel. La guerre de 14/18 devait durer un an, les allemands devaient rester bloqués en Pologne en 1939, le Rwanda était un conflit "local et isolé, inter-ethnique". Qui aurait même parié sur l'arrivée d'un deuxième avion dans les Twin Towers ne serait-ce qu'une minute après l'explosion du premier ? personne sans doute...
Nous devons consentir au réel.
Nous devons constater que la réalité est bien pire que la fiction.
Bruce Willis et son "Piège de cristal" est une animation de Disney Corp à côté du 11 septembre...

Pourquoi sommes-nous si lents à croire ? D'abord parce que nous sommes ramollis, avachis, engourdis et abêtis par ce que nous acceptons de vivre. Nous sommes détournés du vrai but de notre existence, nous ne cherchons pas ou si peu ce but, nous essayons d'oublier notre mort certaine aux travers de plaisirs incertains.
Nous sommes lents à croire parce que la vie nous traverse trop peu...
Il ne s'agit pas d'adhérer mollement à une attitude écolo via deux trois bonnes pratiques pour lesquelles faire une p'tite pub dans tout le quartier : "tu vois, Monique, maintenant je ne prends plus de sacs plastiques au Super U et je porte mes bouteilles au bac vert, même mieux : le lait je prends du bio...tu vois je m'y mets !".
A ce rythme, je crains que notre ami Yves (Paccalet) ait raison : "l'humanité disparaitra, bon débarras". A quand l'amende de non recyclage, la taxation des produits qui sont chargés en pesticides, le triplement de la taxe "gros 4x4", l'interdiction à la vente des matériaux non-écologiques, etc,...!!!

Oyé braves gens ! Il nous faut du lourd, du costaud, pas de la demie portion pour les années qui viennent.
Les Etats-Unis proposent de baisser de 4% leurs émissions là où l'Europe est à 20%. Ni la Chine, ni les Etats-Unis n'avaient signé Kyoto. Vont-ils signer Copenhague ? Ils sont pourtant aujourd'hui parmi les plus gros pollueurs de la planète...
Je n'ai pas peur mais je suis inquiet aussi de voir à quel point, au travers de notre peu de réaction, nous n'aimons pas nos enfants, à quel point nous les méprisons, nous les prenons pour des objets, des "gamins de compagnie". Nous leur donnons des produits pourris à manger, nous leur vidons le cerveau avec des jeux de guerre et de compétition, nous les mettons dans des écoles vides d'écologie, nous voulons pour eux une vie facile alors que nous devrions leur souhaiter une vie heureuse.
Combien parmi les "décideurs" votants de Copenhague pensera à ses propres enfants en les aimant vraiment, aux enfants de la planète en les aimant vraiment ?

Chante, chante petite sirène de Copenhague, mais si Andersen voyait ce que devient notre conte de la Terre, sûr qu'il te demanderait de sonner, et de sonner fort, sirène de Copenhague...

dimanche 14 juin 2009

Soupe au lait et à la grimace


Disons le tout net, les problèmes de "producteurs", quels qu'ils soient, ne nous laissent pas indifférents. Déformation professionnelle sans doute.

A ce titre, la crise laitière française révèle à nouveau cette désespérance internationale qui touche tous ceux qui fabriquent ce que nous mettons in fine dans nos assiettes. Ceux qui nous nourrissent sont les moins bien nourris et ont eux-mêmes du mal à se nourrir. Qui faut-il croire ? Qui gagne quoi ?

Aujourd'hui un litre de lait est acheté au producteur 0,28 €. Une vache produit environ 6000 litres de lait par an soit 1680 € de chiffre d'affaires par an. Prenons le principe d'une marge brute à 30% pour tous les acteurs de la filière. Avec 30% de marge, notre producteur gagne 504 € par vache et par an, soit sur un troupeau moyen de 40 vaches, 20 160 € sur lesquels il doit payer ses charges de structures et ses charges salariales. Avec 30% de marge, il gagne 0,084 € par litre.

Imaginons maintenant un lait entier de marque vendu à 1,07€/l TTC, soit 1,01€/l HT en grande surface. Avec une marge à 30% pour notre distributeur, la marge par litre est à 0,30 €, soit 3,6 fois plus que le producteur. Pour un même volume de lait que le producteur, le distributeur va disposer d'une masse de marge de 6000 l x 40 vaches x 0,3 = 72 000 €.

Entre les deux, l'industriel qui lui a collecté, mis en bouteille, étiquetté et livré au distributeur a acheté à notre producteur son lait à 0,28 €/l et l'a vendu au distributeur à 0,71 € (1,01 -0,3), sa marge à lui est de 61%...A moins alors que ce soit le distributeur qui marge plus et l'industriel qui marge moins ? Laissons les se débrouiller entre eux....

Ce dont nous sommes sûrs c'est que le prix du lait payé à 0,28 €/l est une annonce officielle et que le prix de 1,07 €/l est issu ce jour du comparateur "quiestlemoinscher.com"....

Pourquoi cette démonstration ?

Pour expliquer au consommateur que ce qu'il paye avant tout ce ne sont pas les subventions des producteurs mais les spots de pub TV ultra-coûteux des marques sur le lait ou les tracts en couleur distribués massivement par les distributeurs dans nos boîtes aux lettres...

Pour expliquer au consommateur que les pourcentages sont des pièges dans les calculs : préfèreriez-vous gagner 30% de 100 000 € ou 15% de 1 000 000 € ? Faites le calcul et vous ferez le bon choix.

Pour expliquer au consommateur qu'il pourrait imaginer une histoire dans laquelle tout le monde ferait 30% de marge. Le prix du lait ne serait pas à 1,07 €/litre mais à 0,98 €/litre. Pire ! si tout le monde, producteur, industriel transformateur et distributeur prenait le même montant de marge, mettons 40 000 € par exemple, le litre de lait serait lui à 0,70 € le litre !!!

Pour expliquer au consommateur que si la transparence des prix n'est pas réalisable aujourd'hui c'est parce qu'il faudra du temps pour mettre autour de la table, ensemble, les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les consommateurs. Que ce temps est nécessaire pour atteindre la maturité qu'il faudra alors à chacune des parties pour ne pas tomber dans le piège du "prix le plus bas", qui ruinerait définitivement les fondements de la confiance, bien préférable et de loin, à la transparence.

Nous percevons pourtant au travers de ces crises à répétition, l'urgence et la nécessité d'établir une économie sur le prix le plus juste, bâti sur un contrat entre quatre parties, conscientes que de leur responsabilité découlera un équilibre et une stabilité pour un développement harmonieux de la filière.


Une redistribution des rôles dans la filière dans laquelle les distributeurs seraient vaches et où les agriculteurs deviendraient veau-tours n'apporterait aucun effet boeuf.

Le défi des prochaines années est de réunir tout ce petit monde autour d'une table pour décider de ce que nous voulons faire ensemble. Nous nous y employons..

vendredi 29 mai 2009

Il fait beau et chaud

...où la plus puissante contrepèterie Belge à ce jour. Voilà, c'est fait et maintenant si on parlait un peu Soleil pour accueillir ces journées à rallonge, ces soirées interminables rythmées par les barbecues et le rosé bien frais (Très frais, sinon c'est dégueulasse).

Je n'en peux plus d'attendre désespérément ces piqures de Moustiques-Cyborg, ayant survécu à plusieurs vagues d'erradication chimiques, et dôtés désormais de super-pouvoirs et d'un outillage très sophistiqué, perforant les revêtements les plus résistants. Je pense d'ailleurs que la filière textile devrait sérieusement réfléchir aux améliorations techniques à apporter à nos fringues. J'attends qu'un couillu décide de sortir une gamme, genre Mosquito-Warriors et que Car-glass adapte sa pub en changeant un trou de la taille d'une pièce de un euro pour un trou de la taille d'un moustique...on aurait là une version moderne du Kid de chaplin avec nos amis les bêtes en gamins farceurs....

Je noircis là, par ce qu'en fait, il n'y aurait que les femelles qui piquent...si, si, me demandez pas comment "ils" savent, mais je les crois !. Le mâle Moustique de toute façon, ne visant pas mieux qu'un homme dans une cuvette de toilette, c'est du simple bon sens.

Par contre je n'ai jamais su si ils volaient en couples, ou les males d'un côté, et les femelles de l'autre...si vous avez des infos, je suis preneur. J'imagine qu'ils doivent se spécialiser par secteurs : foot pour les garçons, cuisine pour les filles, et qu'après ils se retrouvent pour se raconter leur soirées comme les petites frappes de réservoir dog, en s'indignant sur les parfums et aérosols merdiques qu'ils sont obligés de s'ingurgiter avant de déguster leur pinard (cette année, ya comme un arrière goût "fraîcheur Pin des Landes").

Je reviens au Soleil, qui va faire une entrée élégante dans notre univers quotidien...c'est vrai qu'avec un voisin à 150 Millions de kilomêtres, pas besoin de double vitrage. Bref, un copain classieux qui n'exige plus, comme à nos ancètres, qu'on lui sacrifie un nouveau-né, une récolte, et que sais-je. Dans la bande des 4 (éléments), c'est le seul qui ne se fait pas payer d'honoraires :

- la terre il y a longtemps qu'on se bat et qu'on paye pour en avoir un petit bout, même si c'est au détriment de la vie d'autrui et même si il faut tuer pour ça,

- l'eau, idem. Il y a un couillon, genre poète, qui a dit que" la différence entre le désert et l'oasis, ça n'est pas l'eau, c'est l'homme". Visionnaire le gars, moi basique je constate qu'au plus il y a d'hommes (surtout ceux-la) au moins il y a d'eau...c'est moins poétique, mais plus pratique. Bref, on paye,

-l'air, et bien on y est depuis quelques années dans quelques grandes métropoles, où il n'est plus rare de croiser des gens portant des masques à filtre sur le visage et qui vont se prendre une petite dose d'Oxygène à l'apéritif,

Le soleil, c'est encore gratuit, mais c'est par ce qu'il a tout compris : De toute façon, les recettes, les dons seraient détournés avant le retour au bercail...c'est long 150 millions de kilomêtres, il s'en passe des choses.

On peut quand même le saluer et le remercier, après tout, il "ne brille que pour les vivants". On va même essayer (on est plusieurs, et on est motivés) de faire bien fructifier la richesse que tu mets à notre disposition...où comme l'a dit Philippe Montillier"que serait la lumière, sans les êtres qui la perçoivent"

Que la lumière soit (Citation de AC/DC) et que nous en soyons dignes !

C'est mon dernier mot Jean-Pierre (oui, le soleil s'appelle Jean-Pierre !)

lundi 25 mai 2009

Quand faut y aller…

Quelle jolie idée que celle d'écrire, de penser que l'on pourrait savoir raconter, exprimer, imaginer, de se rêver lu par quelques uns, et sans aller jusqu'à avoir du talent, oser se laisser prendre à la magie des mots, des accents, des ponctuations.

Une fois que l'on se lance et que l'on ose aligner les mots, se demander quel sujet va mériter de se voir effeuiller étaler scruter, quel thème choisir, par où commencer ? Nos vies, nos envies, nos difficultés, nos frustrations, nos espoirs, tellement de sujets, petits ou grands qui méritent un peu de temps, de recul, de réflexion, juste pour voir si l'on peut alimenter la spirale des mots qui porte le progrès du monde.

De toute façon il faut se lancer, le style prime avant tout et le geste est autoporteur, alors les rieurs pourront toujours railler, et les railleurs rire, je vais me lancer, et comme disait le poète « c'est toujours mieux que de jouer au foot ».

jeudi 21 mai 2009

Un scandale sans objet

Dimanche 17 mai - vers 16h00- une émission sur le "Bio" attire mon attention. C'est sur France 2. Mon sang ne fait qu'un tour : j'en ai immédiatement déduit que Drucker était mort, tant le dimanche après-midi était devenu depuis tant d'années (combien, je ne sais pas, demandez à ma mère, moi je suis un contemporain de Brel), l'imprenable bastion du célèbre mais naphtalique présentateur. Ma joie de voir un thème pareil abordé un dimanche après-midi fût de courte durée. Je sentis une angoisse m'étreindre presque aussitôt à l'idée qu'une substitution de contenu aussi rapide devait tout de même laisser devant le petit écran une bonne majorité de la clientèle usuelle de "Vivement Dimanche", c'est à dire des personnes âgées, nostalgiques de Maritie et Gilbert Carpentier, ou alors des personnes empêchées (de sortir de chez eux, de bouger, de marcher, bref de fuir...). Pas vraiment le public idéal pour une émission sur le bio...Une telle émission avec un thème aussi passionnant allait-elle capter l'attention d'un public aussi exigeant et sûr ?
En digne successeur de Michel, Guillaume Durand, bo-bio présentateur de l'émission, trônait au milieu d'un parterre de fruits et légumes brillants et multicolores, censés mettre le plateau en conformité avec le sujet ("bô écoute Jessica, ok tu manges bio mais je te rappelle que tu n'es qu'assistante de prod., alors tant pis si ils ne sont pas bio les fruits et les légumes, à l'image ça se verra pas, voilà, alors tu descends vite chez l'arabe du coin et tu me ramènes des fruits beaux, bien gros et pis c'est tout). 
Tel Moïse devant la Mer Rouge, Guillaume sépara alors l'audience en deux. A sa droite, les "pro-bios", immédiatement sympathiques, et à sa gauche, visiblement triés sur le volet, soit par rapport à leur passé suspect, soit par rapport à un présent coupable, les "anti-bios".
Je fus vite rassuré sur la capacité de l'émission à satisfaire l'audience habituelle de Michel : cette émission était bâtie sous forme d'une pièce de théâtre ! Vous savez ces pièces de théâtre, dites "de boulevard" dont la seule lecture du titre ne vous suscite aucune envie d'y aller, genre "Dis-moi où tu as posé la savonnette ou je te quitte" et qui font la part belle à des acteurs très connus...il y a 20 ans, attirant ainsi des hordes de spectateurs septuagénaires par grappes de cars de tourisme.
Enfin, peu importe, l'émission pouvait commencer.
Un peu à la manière des jeux d'arènes de la Rome Antique et afin d'exciter un peu des lions ramollis par la conscience croissante que leur destinée n'était définitivement pas de faire les premiers rôles dans des spectacles pour adultes, Guillaume, en dresseur téméraire, avisa alors une pauvre géographe, seule femme du banc des méchants anti-bios de surcroît, et jeta derechef à la lionne supposée, une pique quasi-journalistique commençant par "je cite dans votre livre"... Réaction immédiate de l'intéressée : "je ne peux pas vous laisser dire cela".
Le débat était ouvert. Alea jacta est..
S'ensuivit une joute verbale dont les protagonistes "anti", très vite à court de munitions et n'ayant tiré jusqu'alors qu'au pistolet à fléchette tout autour de la cible (c'est pas bien précis ces machins là), adoptèrent l'attitude du grand fauve "pas trop dans son assiette aujourd'hui", de ce fait, vite rassasié par l'apéro et repu par l'annonce de parution de leurs ouvrages respectifs ("de toute façon, c'est pas moi, c'est l'éditeur qui voulait que je participe").
Parmi les drôleries et autres truculences de l'émission, Michel-Edouard (Leclerc) et Tristan (Lecomte) dans le camp opposé (une pièce de théâtre j'vous dis), sur une mise en scène originale du distributeur repenti convaincu par un changeur du monde intrépide (très bon au demeurant ce dernier dans son argumentation calme et pédagogique, bravo Tristan - NDLR). Malgré 40% de comiques (Marc Jolivet et Didier Gustin) et 20% de l'effectif au violon pour perpèt' (Catherine Lara), les "pro-bios" s'en tirèrent très bien.
Mais de quoi au fait ? c'était quoi l'enjeu ? 
Vite le programme. Le titre de l'émission : "L'objet du scandale, le bio"!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Arlette réveille toi, ils sont devenus fous ! 
Renversé par un violent uppercut audio-visuel au foie (que j'ai solide vu que je mange bio) je me relève douloureusement vers mon clavier. Mais pourquoi diable cette émission ne s'appelle-t-elle donc pas  : "l'objet du scandale, des pesticides dans nos aliments" ???????????????
Du coup j'ai éteins la télé.
Vivement dimanche prochain...

mercredi 13 mai 2009

Torpeur & Vigilance

"Franchement, même sur un blog d'entreprise tu devrais être moins dur. T'y vas franco quand même !"
Oups ! suis-je trop dur sur ce blog ...A la relecture, certes, je comprends le message : c'est un peu sarcastique comme humour... Mais au vu de la réalité des 5 milliards d'êtres humains qui n'ont pas la chance (tu les vois mes grosses chevilles !!!) de lire ce blog, je me trouve encore bien mièvre, quasi mou à vrai dire.
Oh là ami lecteur ! tes oreilles seraient-elles devenues engourdies ? ton confort à toi aussi serait-il devenu un peu trop "certain" que tu ne puisses tolérer que des propos "politiquement corrects" !
Non, non, non, je ne me tairai pas. Même en essayant, je ne puis, Votre Seigneurie...
Il faut parler, je dois parler, nous devons parler. Il y va de notre dignité humaine. Comment pouvons-nous être heureux tant qu'un être de cette planète est privé, non pas d'être heureux, mais d'une chance d'être heureux ? Nous avons tellement de chances d'être heureux. Nous gâchons tellement de chances d'être heureux parce que nous en avons trop et que nous les gaspillons. Certains sur cette planète attendent d'avoir un jour UNE chance, une seule pour la saisir. Engourdis dans notre torpeur, nos habitudes, le moindre dérangement nous ébranle. Nous qui pensions pourtant être si fort/forte, maître de notre destin, au-dessus de ceux qui n'ont rien compris et qui ne ce sont pas réveillés, les pauvres ! disons-nous en "lézaimankanmême" ces pauvres là... 
Non, non, gentes dames et damoiseaux ! au boulot ! au turbin ! à l'inconfort ! au déséquilibre ! à la remise en cause permanente ! à la chaise de fakir ! ici on ne s'assied pas, mesdames, messieurs, on donne, et quand c'est fini, on redonne encore, et un et deux et trois ! vous en voulez du fitness et ben vous en voilà ! vous voulez en perdre des kilos et ben allez-y donnez à gauche ! et à droite ! Vous voulez être heureux ? alors il faut souffrir pour être heureux (à moins que ce ne soit pour être belle, je ne sais plus, mais je crois que c'est ce qu'elles disent les esthéticiennes...) et puis en plus, quand vous êtes heureux, vous ne souffrez plus ! Magique !
Nous avons tellement de droits ici que nous prenons nos devoirs à la légère, nous ne prenons plus notre vie au sérieux, nous gâchons la camelote. 
Mais à quoi sert-il tout ce confort que nous avons ? à acheter des voitures de luxe et des vacances de rêves ? Certainement pas. Il sert à investir, à créer, à prendre des risques, à remettre son titre en jeu, à recréer de l'inconfort, recréer du déséquilibre, ouvrir des failles, des champs de possible, des faisceaux d'avenir. Et vous voudriez que je me taise pour ça ?
J'ai "tropeur" de la torpeur.
Seule la vigie lance un cri...

mercredi 6 mai 2009

1 français sur 6 en dessous du seuil de pauvreté..

...et la tendance est à la hausse !
Vous avez bien lu, nous parlons de ce pays parmi les 10 plus riches du monde. 800 000 pauvres officiels de plus selon les chiffres de ...2006 parus ce matin. Entendue dans ma voiture cette info ce matin, je me suis tout de suite dit que le pays était tout de même bien malade mais j'ai bien failli rater le rond-point quand le journaliste a enchaîné juste après sur LA maladie, une autre celle-là : la grippe porcine. Nombre de victimes : presque 750 cas et 31 morts dans le monde ! C'est vrai que là c'est pas pareil ! Y a des morts et on peut l'attraper en plus ! ça c'est du sérieux.
Alors qu'avec la pauvreté, ce qu'il y a de bien, c'est que ça s'attrape pas et pis y a un vaccin que tous les SDF (Sans Difficulté Financière) ont : c'est le pognon. Evidemment, c'est un peu cher comme vaccin, et faut pouvoir se le payer. Mais par contre, si vous l'avez, le remède est radical. Du pognon et adieu la pauvreté  ! Ah si ça pouvait exister pour la grippe porcine !

Mais au fait, pourquoi cette grippe porcine nous fait-elle si peur ? A croire que dans chaque homme il y a un cochon qui sommeille. Ce sont des épidémies comme celles-ci qui nous rappellent que la santé c'est important : un esprit sain dans un porc sain, voilà le secret.
Que pense l'homme ou la femme de la rue de tout cela ? Qu'elle est la pensée d'Henriette (du Mans) à l'idée que l'on parle davantage d'une grippe que de la gangrène de la pauvreté qui, elle, ronge sûrement et en silence 2 milliards d'humains sur la Terre dont 9 millions de gens de notre propre pays ? J'espère qu'elle s'indigne et qu'elle n'est pas indifférente à ces symptômes aggravés de la Maladie du Partage, à ces agressions virulentes du bacille CBM (Compte en Banque au Max), à l'horreur de la dégénérescence du coeur dur.
Il y a pourtant un vaccin "low-cost" (prononcer "laucauste" pour faire journaliste mondain car je sais qu'il y a des purs dans le lectorat de ce blog), un "générique SECU" de la pauvreté : c'est le sourire donné à ceux qu'on ne voit pas, ou plus. 
Car la vraie pauvreté c'est quand personne n'a besoin de votre amitié. 
Souhaitons que nous ne perdions jamais à ce point le fil de notre humanité. Sachons aussi ne pas nous affranchir, uniquement par un sourire, de notre obligation de résultat à donner à l'autre du tangible dès que nous le pouvons : de quoi vivre dignement matériellement en n'oubliant jamais que ce qui n'est pas donné est perdu...

Ainsi, parfois je rêve que tous les cochons soient détruits, que toutes les truies soient détruites et que nous puissions tous tranquillement aller pêcher toutes ces truites du côté du porc autonome de Marseille par exemple...c'est à ce moment-là que je me réveille et que je repars au boulot parce que j'ai la chance d'en avoir.

vendredi 1 mai 2009

1er Mai : faites du travail !

Vous aurez sûrement remarqué que les fêtes sont l'occasion d'attirer l'attention sur une cause ou une valeur particulière. Rajoutez à cela un gros zeste marketing et une bonne dose d'esprit festif un tantinet lourd dingue et vous voilà au coeur d'instants inoubliables, numériquement immortalisés au milieu de centaines de photos propres à reconstruire, a posteriori et dans l'imaginaire du souvenir, un moment encore meilleur en image qu'en vrai (c'est vrai que le tiramisu du resto était moyen "Aux Deux Anges" pour la Saint Valentin).
A la fête des mères, fêtons donc nos mères. A la fête des grands mères, fêtons nos grands mères. A la fête d'Halloween, fêtons les citrouilles (et pas nos belles mères). A la Saint-Valentin, ravivons la flamme bien tiède de nos amours endormis. Etc, etc...jusqu'à la Fête du Travail, fêtons le travail.
Et bien non justement. A la Fête du Travail, on chôme.
Ah ben mince alors, moi qui croyais que c'était l'ennemi numéro un le chômage !
C'est fini tout ça ! Au départ, la Fête du Travail, c'était une inspiration ouvrière. La Fête des Travailleurs que ça s'appelait. Aujourd'hui il reste encore un musée : la fête de l'huma. On y mange des merguez et on s'y retrouve en musique et en famille : ça c'est le bon côté. C'est aussi le moment où l'on ne sait pas vraiment choisir entre le buffet et la potiche, à moins que ce ne soit entre la Buffet et le potache. Pauvres ouvriers, ils méritent mieux que ça...
Aux premiers temps, la Fête du Travail était une journée pour demander la réduction du temps de travail à 8 heures par jour. C'est peut-être ça qui a lancé le mouvement, car force est de constater que du travail, y en a de moins en moins, du "payé" en tout cas...
Mais où est-elle donc la joie de travailler ? Que dis-je la fierté de travailler ! Le plaisir de retrouver les copains/les copines du boulot ? Où est passé la satisfaction du travail bien fait ? Le sentiment d'appartenance à une entreprise comme à une seconde famille (sans pour autant tomber dans le paternalisme d'ailleurs) ? Qu'est-ce qui a fait disparaître l'envie de progresser ensemble, de voir un projet commun grandir grâce aux talents de chacun ?
Idyllique comme point de vue ? Pourquoi ?
Je rappelle que la fondation d'une entreprise c'est l'affectio societatis : littéralement ce qui nous réunit, ce que nous avons en commun pour faire projet, pour faire société. Chacun est important, chacun a son rôle, de l'ouvrier au patron. Et si il en manque un seul, l'entreprise est forcément différente. Dans une PME, l'absence d'un seul est remarquée. Ce n'est pas le cas partout. J'aime les PME.
Et si la Fête du Travail était finalement une occasion de redéfinir ensemble, tous les membres d'une même entreprise réunis, les valeurs que nous partageons et qui font que nous sommes ensemble, en quittant les points de vue dinausoriens du "patronat" et des "travailleurs" qu'on nous inflige pitoyablement à défaut d'autre chose.
Je forme un souhait : l'an prochain, chez Hom&Ter, nous utiliserons ainsi le 1er Mai. Nous en ferons une vraie fête du travail. Et pour compenser ce jour usuellement chômé, nous accorderons un jour pour la Fête du Repos : qui nous en empêchera ?
Au moins nous ne perdrons pas le sens des mots et surtout le sens du mot Travail, le seul mot qui rende l'homme digne, où qu'il soit sur la planète.

jeudi 30 avril 2009

Terre et verdure

Ah la campagne ! Y-a-pas que Benabar que ça fait fantasmer...
Même une semaine au vert à faire la même chose ou presque qu'au bureau et vous voilà revigoré d'une énergie terrestre qui vous enracine et vous tonifie (quasi tellurique comme effet). Mon cher Jean-Marie (Pelt) tu as bien raison : le danger pour l'homme est de se couper de la terre.


Pour l'heure, les Agendas 21 et les Grenelles de l'Environnement (bien parisien tout ça...), nous vantent les mérites inévitables de l'habitat urbain comme source de bénéfices quasi-inextinguibles du développement durable : possibilité de transports en commun propres et écologiques, habitat groupé économe en énergie, raccourcissement des distances,...bref vivons en ville, c'est écologique.
Comme chacun sait la campagne génère des tas d'inconvénients qui vont à l'encontre du développement durable : prendre sa voiture car la ville est loin, habitat isolé qui coûte pour l'acheminement en énergie, difficulté à créer des réseaux de transports en commun performants. C'est bien connu : la campagne pollue et les ruraux vont bientôt être priés de rappliquer dard-dard en ville avant que nos élus urbains inventent la taxe rurale qui pénalisera quiconque habite à plus de 30 kms d'une ville de 100 000 habitants, utilisera une voiture non électrique sur plus de 60 kms par jour et qui habitera une maison individuelle isolée.

Comme moi vous aurez remarqué en vous balladant dans nos bonnes villes de Paris, de Lyon ou de Marseille qu'on ne voit quasiment plus un gros 4x4, pratiquement toutes les voitures sont électriques, les bus fonctionnent depuis longtemps à l'électricité solaire, surtout à Marseille ou quasiment tous les toits des bâtiments publics sont couverts de panneaux photovoltaïques. Aucun immeuble n'est en infraction avec la norme HQE et le chauffage au gaz ou l'électricité nucléaire est limité à la portion congrue. Que ça fait plaisir !
On ne peut pas en dire autant de ces pauvres campagnards dont le seul effort consiste à faire leur potager arrosé à l'eau de pluie, qui récupèrent le bois pour mettre dans leur poêle, qui font leurs courses une fois par semaine et qui nous font bien marrer avec leur maison où il fait 18° et dans lesquelles il faut mettre un pull.

Eh ben moi, à la campagne, j'ai pas vu ça (à la ville non plus d'ailleurs). A la campagne, je vois des p'tites camionnettes où y a écrit :"pose de panneaux solaires - installateur agréé". Et on en voit beaucoup des p'tites camionnettes ! Je vois dans les magasins de bricolage des gros réservoirs de récupération des eaux de pluie, des pompes à immersion. J'connais aussi des maçons qui proposent direct de la monomur "parce que l'agglo ça se fait de moins en moins".

L'écologie, c'est p'être comme la politique : c'est ceux qui en parlent le moins qui en font le plus...En ce qui me concerne, j'ai pris une décision : je ne me couperai pas de la terre, je leur laisse leurs grands mots et je garde mes petits actes.


Vous devriez faire pareil avant de finir terré, vert, dur...en ville quoi !

dimanche 22 mars 2009

Bienvenue !

Ce blog est une nouvelle avancée dans notre projet. Il est destiné à dire ce qui nous est plus personnel, plus interne aussi. Destiné à mieux vous exposer nos motivations et nos orientations, nos choix et nos idées.
Des membres d'Hom&Ter viendront régulièrement dire ici ce qui les animent. Ils viendront aussi donner leur point de vue, leur regard sur ce qu'ils vivent dans ce projet d'entreprise.
Nous sommes persuadés que ce sont les différences respectées et comprises qui donnent l'envie d'un dialogue qui unifie et prolonge le projet commun.
Nous espérons ainsi vous faire participer à notre vie et vous rendre plus proche ce que nous essayons de faire.

A bientôt,